Ces stages s'inscrivent dans le cadre du projet TransforMed, avec un accent particulier sur les cadres politiques pouvant faciliter l'adoption de pratiques agroforestières.
Oumaima Ghariani réalise sa recherche en se concentrant sur le site phare n°4 du projet : le système agroforestier à base d'arganier, situé dans le périmètre de Lahyatla, au Maroc. En collaboration avec AGENDA, l'INRA de Settat et l'ANDZOA, elle analyse l'influence des politiques publiques sur l'adoption des pratiques agroforestières dans la région de Chtouka-Aït Baha, avec un accent particulier sur la production d'argan.
Inès Tehami travaille avec l'ICARDA sur le site phare n°1 du projet : le site de Sbaihia, afin de comprendre les facteurs politiques clés qui soutiennent ou freinent l'utilisation des systèmes agroforestiers dans le gouvernorat de Zaghouan, en Tunisie.
Récemment, les deux étudiantes ont présenté leurs plans de recherche aux partenaires marocains et tunisiens du projet. Leur travail de terrain, mené de mai à juillet, comprend :
- Une analyse des politiques existantes, des incitations et des cadres institutionnels liés à l'agroforesterie ;
- Une étude du profil démographique et des conditions socioéconomiques des agriculteurs influençant l'adoption de ces pratiques ;
- Des entretiens avec les parties prenantes impliquées dans la formulation et la mise en œuvre des politiques locales relatives à l'agroforesterie.
Ces stages soulignent la forte collaboration entre les partenaires de TransforMed et favorisent la recherche interinstitutionnelle sur l'agroforesterie. Les résultats des étudiantes contribueront directement aux objectifs du projet — en particulier aux travaux menés par l'Université d'Évora, qui visent à développer des modèles fondés sur les résultats, adaptés aux réalités du Maroc, de la Tunisie et de la Turquie, afin d'encourager l'adoption de systèmes agroforestiers par les parties prenantes.